mercredi, août 29, 2012

Au Santa Clara


 Quand on explora les murs qui séparaient la partie basse de l'Eglise et le cloître du monastère on trouva les fenêtres qui servaient de confessionnal. Les grilles manquaient mais ont été bien sûr reproduites à l'identique. Chaque premier vendredi du mois avait lieu une confession publique (et chaque vendredi pendant l'Avent et le Carême). La communauté  jugeait de la punition appropriée, punition que le plus souvent la pêcheresse s'imposait d'elle même( lacérations, port du cilice etc.). En plus, les nonnes se confessaient au moins une fois par mois à un prêtre nommé spécialement pour prodiguer ce sacrement de la confession. Si l'une d'elles ne pouvait se rendre jusqu'à la grille alors exceptionnellement le prêtre était autorisé à entrer dans le couvent  mais accompagné de deux frères. Et tant qu'ils étaient à l'intérieur du couvent aucun de ces trois hommes n'avait le droit de se retrouver seul  ou hors de la vue des nonnes qui les escortaient !!!

Il n'y avait sans  doute pas un jardin aussi luxuriant du temps de nos nonnes. Pas question donc de flirter dans les buissons !

 Cette image de Sainte Clara , qui date du 18ème siècle était habillée en certaines occasions. 

Ici, un chandelier colonial en bel état avec son Sacré Coeur bien rouge.


Chaque visite au Santa Clara est l'occasion de découvrir quelques merveilles. Je ne me lasse pas de ces arches du  cloître au rez de chaussée. L'endroit demeure propice à la méditation, je dois dire. Il a sa réplique au 1er étage. Les cellules du second balcon sont devenues de bien jolies chambres et le Restaurant Français, plus que renommé, a remplaçé le Réfectoire. Le cloître et  l'hôtel, qui lui rend sa gloire originelle, semblent vivre en parfaite harmonie ! Et sous le Coro-Bar, sis à l'emplacement du Chœur, il  a encore la crypte. Mais les restes de nos abbesses ne semblent en rien dérangés par la musique pourtant endiablée des Caraïbes.

Pour ceux qui voudraient en savoir beaucoup plus, lire le beau livre "Love and other demons" du  célèbre voisin de l'hôtel : Gabriel Garcia Marquez.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire