Vers le Sud

A la station des taxis brousse un pauvre hère dort la corde au cou ! 

Pendant que Jean Mi et Elisa remontaient la Nationale 7 je la descendais tout au bout, là où elle se perd dans les sables et les cactus  dans le Grand Sud . J’étais dans un taxi brousse, une estafette bien bourrée 12 places derrière et 3 devant. J’avais pris la précaution de m’en acheter deux, derrière le chauffeur, et bien m’en a pris car mon voisin était obèse et son siège ne lui suffisait pas. Nous avions donc 1 siège et demi chacun et le voyage qui allait durer comme le train, 12 heures pile allait finalement être assez confortable et plein d’entrain grâce aux reprises des chansons diffusées par la radio. Personne ne parlait le français donc à part échanger des sourires et des gâteaux à la noix de coco, la communication n’a pas eu beaucoup d’espace et même quand à Ranohira  2 jeunes wazas, deux amoureux, ont remplacé deux malgaches aux côtés du chauffeur, ça n’a pas changé les choses car ils n’avaient d’yeux  que pour eux-mêmes…