mardi, juin 14, 2011

Pentecôte mal éclairée, un P.S

Voilà que c'était plus que juste ! La centrale électrique de Tuléar a sauté, nous plongeant tous  hier vers 18h dans l'obscurité. Il paraît que ça pourrait durer des jours voire des semaines !
A dix-huit heures pile, les hôtels de la ville ronronnent pour garder leurs congélos froids. Les générateurs grondent pendant 2 heures : j'espère pouvoir recharger la batterie de l'ordi. Les dîners aux chandelles sont garantis et le coucher avec les poules (doublement juste ici)  aussi .
Pour le reste, le choc de l"accident se répand doucement dans mon corps : je souffre d'un peu partout et m'apprête à passer par toutes les couleurs. Heureusement je ne suis plus disposée à laisser les éléments extérieurs altérer mon humeur. Observons sans nous identifier...Nous ne sommes pas contraints de nous attacher à notre douleur...n'est-ce pas ? Dany est reparti avec un autre camion de nuit sans me ré-inviter . Je n'y serais pas allée.

Nos amis australiens, Jules et Brock sont repartis à Anakao, où de grosses vagues étaient prévues demain pour la pleine lune. Quand Julie l'a appris elle s'est mise à pleurer. Son amour si nouveau pour elle, le premier et donc le seul, pour le moment, possible, bien qu'il ne soit qu'à 10.000 coups de rames,  l'avait abandonnée, soucieux je dois le dire ( parce qu'il me l'a dit)  de ne pas profiter d'une telle innocence. Sa radiation nous manque... Bref, nous manquons de lumière !  Il va falloir que nous en émettions nous-mêmes...

"La connaissance de soi est une naissance à sa propre lumière, à son propre soleil. L'homme qui se connaît est un homme vivant."
Mary-Madeleine Davy

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