Les deux manifestations extrêmes du processus de Vie.
Comme je leur demandais comment elles pouvaient m’accueillir avec tant de joie
comment elles pouvaient garder un tel sourire, Lane tout en coiffant une petite voisine venue voir le bébé et Zou surtout, m'ont expliqué :
Pour les malgaches c'est à la naissance d'un enfant qu'on doit être triste. Il arrive dans un monde si difficile. Pour apprendre il devra souffrir.
Quand un être meurt il a fini son labeur, il va retrouver ses ancêtres, alors on doit seulement se réjouir pour lui
"Ça n'empêche pas dit-elle (et quelle jolie formule) les soupirs des souvenirs la nuit ".
C'est aussi tout l'enseignement du Maître Tibétain qui espère qu'au plus vite, ayant enfin compris que la mort n'est pas le contraire de la Vie mais sa poursuite sur un autre plan de conscience on ne pourra que se réjouir du rappel d'une âme vers des plans plus lumineux. Celui qui meurt emporte son expérience en héritage, se souvient, comprend, retrouve sa famille de pensée, est accueilli, est entouré. Celui qui descend doit retrouver son groupe, s'adapter à la densité de notre amour émotionnel, à l'inertie de la matière. Il perd le plus souvent jusqu'au souvenir même de ce que pourtant il a choisi de venir faire.
Apprendre à accueillir le nouveau-né en comprenant combien c'est difficile à pleurer, pour lui, de s'incarner était le but du groupe Luminaissance.
Apprendre pour comprendre, tel est le but de la vie.
RépondreSupprimerMerci, bien accueilli ce beau bébé,frais comme une rose qui vient de s'éclore !
Quels bonheurs de vivre à travers ces témoignages, la simplicité authentique du quotidien laborieux.
RépondreSupprimerIsabelle