Tour de ville sur tour de ville, je ne cesse de m’y perdre. Le labyrinthe est tel que peu de gens retrouvent seul leur hôtel dans la veille ville. J’en vois beaucoup tourner en rond sous la chaleur faute d’avoir un plan détaillé. Mais tant pis pour le manque de sens d’orientation car à chaque pas on découvre quelques nouvelles merveilles. Prendre un taxi ne sert pas à grand-chose non plus, me dit-on, car, de toutes façons, lui non plus ne pourra pas pénétrer dans les ruelles trop étroites et donc vous laissera en bordure de votre quartier où vous vivrez une nouvelle aventure piétonne ! J’en ai trouvé un pourtant qui accepte de me ramener le soir du Livingstone.. Le chauffeur (un Sulamane épris de mon charme!) me dit : "restez ici et vivons ensemble". Ce n’est qu’une des huit propositions que j’ai eues sur cette île ! Quand je dis : « je suis too old », il me répond ; here old is gold ! Donc il me ramène pour deux euros lorsque je rentre la nuit tombée mais comme il frôle les murs, chahute les biquettes, force les enfants à se plaquer dans l’embrasure des portes et les maigres vieux à s’aplatir contre les murs décrépis, je préfère garder les yeux fermés tout le trajet, ce qui l'amuse beaucoup ! Et le conforte dans l'idée que j'ai besoin de sa tendre protection !
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