Je voudrais prendre le temps de voir, d'entendre et d'être pour faire la preuve que la foi attire toute sorte de miracles.
mercredi, mars 30, 2011
Le grand Safari
Et nous sommes partis aux aurores le vendredi matin, Curt, sa fille Nicole et moi pour le safari qu’ils m’offraient si généreusement au parc national de Liwonle. Quatre heures de route pour atteindre la porte du «bush». Ce n’est pas un parc très large du point de vue des standards africains mais c’est un vrai parc. Pour nous y rendre, pas de route en cette saison finissante des pluies. Nous devions prendre le bateau dans la ville de Liwonle située le long de la rivière Shyre qui coule au milieu d’une végétation luxuriante qui m’a fait dire que oui décidément nous étions bien en Afrique ! Dans une Afrique encore intouchée. Le grognement des hippopotames, le chant harmonieux ou strident de centaines (au moins deux ) d’espèces d’oiseaux, les croassements des grenouilles et les cris des singes mêlés aux barrissements des éléphants sur la rive ne peuvent nous tromper. Dans ce parc il n’y a pas de lions, pas de girafes. Peu de hyènes et seulement quelques léopards difficiles à voir, mais,en résidence, pas moins de 900 éléphants, plus de 800 antilopes de différentes sortes ainsi que des impalas, des zèbres, des sangliers sauvages, des singes en quantité. Dans la rivière près de 4000 hippopotames (plus d’un tous les 20 mètres), des centaines de crocodiles pendant que sur la berge les oiseaux de toutes les couleurs, les aigles plongeurs, et les « kingfishers » guettent leurs proies ou, dans la forêt, les aigrettes et les coucous… Un régal ! Une découverte pour moi qui en quelques heures était la plus accroc des trois pour dénicher l’oiseau rare. Il faut dire que les oiseaux rares se dévoilaient... quitte à en fabriquer à partir d’une branche tant j’étais impliquée !!!
Le ciel s'est paré de superbes nuages mais il n'a jamais plu .
le safari comprenait deux heures de bateau le matin tôt à rythme lent le long des berges et 3 heures de safari en jeep entre 16 et 19 heures, à cheval sur le crépuscule. Après une halte apéro au soleil couchant, il nous restait une heure de balade à la lueur de la lampe torche de façon à apercevoir hiboux, chauves souris et animaux qui se promènent de préférence la nuit. Particulièrement touchant de voir les gros hippos sortir de l'eau pour se mettre à brouter sur leur pieds à 4 doigts dans l'arrière-pays proche! D'ailleurs, ils ne nagent pas non plus dans l'eau. Ils se tiennent toujours là où ils ont pieds et plongent régulièrement la tête sous l'eau où ils peuvent rester 7 minutes sans respirer, puis à nouveau ils sortent les narines ! C'est drôle comme tout.
Évidemment les gazelles, impalas et autres antilopes se promènent en bande et c'est magnifique de voir leur finesse, leur agilité, leur délicatesse de couleurs. De voir dans la lueur des phares leurs grands yeux humides et confiants.
Et les gros sangliers qui sont en horde eux aussi, lourds, noirs et grognons...
Et bien sûr beaucoup de singes facétieux
que les jeeps n'impressionnent pas du tout.
Un festival !
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