Je voudrais prendre le temps de voir, d'entendre et d'être pour faire la preuve que la foi attire toute sorte de miracles.
samedi, janvier 29, 2011
Celle d'Irène Ba enfant , en particulier
ce fut la plus grande de toutes mais depuis la mort du chef les parties non habitées par les veuves retournées dans leur familles tombent en ruine . Toutefois les pièces qu ej'ai pu voir étaient merveilleusement entretenues . Il n'y a pas de fenêtres et une seule porte, petite et oblique Deavnt la porte des fétiches donc et les tombes de la famille . Celle de Binduté est élevée au centre de la cour intérieur, Ses veuves s'assoient dessus pour bavarder . Je m'y suis assise avec elle . les enfants couraient de partout ! Irène a 48 ans maintenant mai si elle n'est que la 40ème enfant , il y avait là aussi quelques uns de ses jeunes frères et soeurs je suppose . Sur la tombe sont scellées son assiette et son verre . A l'intérieur d'une habitation de femme ,( toutes sont bâties sur le même modèle) , des poteries multiples, empilées. (photos prises au flash en fait car il fait si noir qu'à priori on ne voit rien ) Notez le sacro saint jerrican en plastic jaune , le miracle qui permet aux femmes de ne plus avoir à porter sur la tête les très lourdes cruches de terre pour aller chercher de l'eau . Ce deux pièces par épouse ressemble a une cave en fait es: une cuisine noire, une chambre noire . La seule lumière vient de la porte minuscule et du trou encore plus petit dans le toit .
Au sol on distingue parfois une lignée de coquillages insérée dans la terre battue en guise de décoration
Comme l'endroit est très sombre les femmes en fait vivent dehors dans la cour et passent leur temps ensemble toutes générations confondues .Il y a a l'intérieur du fort un cabaret ou le mari et ses amis boivent la bière de mil qu'elles ont préparée ! Vraiment impressionnant de réaliser cette vie qu'ont eue ces femmes !Fascinant d'entendre Irène me raconter ses souvenirs d'enfance dans cette forteresse alors que sa maman était partie . Touchant aussi de partager avec ces vieilles amoureuses la grosse mangue et la bière apportées du marché . Je ne m'attendasi certes pas en prenant le bus pour Gaoua à vivre deux jours aussi intenses en émotions en tout genre . Nous restait encore avant de rentrer, d'aller en mob brinquebalante, cheveux au vents et bouche assèchée de poussière rendre visite au village des orpailleurs .
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