mardi, avril 29, 2008

Quitter l'Eden



Mardi nous partons pour Pakse, à 2 heures du bus du petit port où Papa nous mène en bateau. Demain soir nous serons dans le train pour Bangkok . Nous allons donc faire de notre dernière soirée laotienne une fête. En attendant il me faut quitter ma famille laotienne et ce n’est pas sans un réel pincement au cœur car : « Dis quand reviendras-tu ? » Qu'est ce que je peux aimer ces gens! La jeune maman de remplacement me touche particulièrement. Son rire éclate en gerbes.
Comme ellene sait pas lire, comme elle ne parle pas l'anglais et comprend mal ce que vous lui demandez alors elle rit des cascades de rire jeune, frais, ouvert qui font chaud aux coeurs d'en face.La tendresse de Papa Louay un peu trop souvent imprégnée de Lao lao pourtant vaut qu'on s'en fasse des réserves. Ce fut un bonheur de regarder danser Souksan, Somjin et Somo le soir au rythme du reggae qu'inlassablement le père remet sur le vieux pick up ! Je ne voudrais jamais partir comme si en restant là je pouvais les préserver comme ça, leur ôter un poids que probablement ils n'ont pas !
We had to go . I hate to leave this family , the beautiful Mama who laughs all the time as she can't read or understand what we say ! Papa who is so tender that you can physically feel the care . The girls who dance so softly as if it was the most important thing to do ever ....I wish I could stay just to keep everything the exact same !

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