Bandung

Me voilà donc dans un bus pour Bandung . Trajet superbe, puisque nous passons le col de Puncak et longeons les plantations de thé en altitude . 6 heures pour 200 kms environ . On est dans les temps. Pas de chanteurs dans cet express ! De l’eau qui dégouline le long des fenêtres. Nous y voilà ; Seule peau blanche à descendre du bus je suis aussitôt entourée. Il y a toujours quelqu’un qui parle vaguement anglais Où dois-je aller ? – Près de la gare.- Quelle catégorie d’hôtel ? – Petit budget mais propre. Dans ces conditions je dois aller au Serena . Je n’aurai que la route à traverser pour prendre le train le lendemain matin. C’est la bagarre pour m »y conduire. Il m’en coûtera 2 euros pour une bonne demie -heure de taxi. L’hôtel est charmant. Propre. Elégant. J’ai même une baignoire et TV5 ! Je vais à la gare chercher mon billet de train. Un guide me guette : - Où dormirais-je à Yogyakarta ?- Je n’en ai aucune idée. Notre homme en a une. Un Hôtel conçu par des japonais, très propre, calme, avec un jardin exotique , dans ma catégorie de pris ( en dessous de 10 euros ) . Il appelle aussitôt de don portable (il m’en coûte 50 centimes) Voilà c’est fait . Je sais d’où je viens et où je vais. Pas très aventureux me direz -vous mais c’est l’esprit tranquille que je m’en vais pour quelques heures flâner dans Bandung encombrée et bruyante ,, 3 millions d’habitants , 3eme ville du pays , ville de la célèbre – paraît-il – Conférence des non alignés en 95 mais surtout ville art déco tropicale , mal en point mais aussi importante dans ce domaine que Miami . Bandung fut aussi une ville de villégiature pour les Néerlandais car à 800 m d’altitude c’est un pôle de fraîcheur. C’est pourquoi il y reste tant de merveilles architecturales. Il me suffit quand je me perds de dire le nom de mon hôtel et n’importe quel « bajaj » vélo à trois roues, parfois tricycle à moteur, m’y ramène. Délicieuse étape.