Je voudrais prendre le temps de voir, d'entendre et d'être pour faire la preuve que la foi attire toute sorte de miracles.
mercredi, janvier 03, 2007
Dernier jour de l'An
Entre 2 iles, entre deux eaux, entre deux ans me voilà à Picton et de nouveau à la Villa où ma carte Visa égarée il y a un mois n’attendait que moi. Je savais qu’en venant là j’aurais un endroit chaleureux où passer la journée du Nouvel An, journée que depuis des années et des années je passe rituellement en Irlande. Bien que je n’ai pu obtenir qu’un lit dans un dortoir de 6 je savais que la maison serait accueillante avec ce grand sapin qui illumine jour et nuit le salon et les fleurs en façade qui n’ont fait que s’épanouir. Je suis arrivée vers 18 heures et la maison était déjà en effervescence car il y avait une grande soirée d’organiser dans le village avec un feu d’artifice prévu à minuit. Personne ne s’était soucié de préparer un réveillon car tout un chacun s’apprêtait a aller danser. Surtout les 3 jeunes argentines qui partageaient avec une japonaise,une NéoZelandaise et moi la chambrée et qui avaient déjà commencé à se mettre en train en chantant et en se déhanchant au son de leurs rythmes endiablés au milieu des sacs a dos. L’ambiance était à la fête chacun ayant acheté ce qu’il lui fallait de bière ou de vin . Quand l’heure des concerts est arrivée, je n’ai eu aucune envie de suivre la bruyante bande de joyeux lurons et ai proposé de garder la maison et de préparer le lendemain le dîner pour qui serait inscrit . En un rien de temps il y eu 12 noms Je savais donc que nous serions a peu près 16 !
A 23heures30 j’étais plongée dans l’eau très chaude du spa sous les étoiles et ainsi dans le silence de la demeure désertée, la chaleur bienfaisante de l’eau et la douceur de l’air j’ai eu le moment magique qu’il me fallait pour passer sereinement de 2006 en 2007. Et un temps vraiment bien à moi. J’étais à peine installée dans le hamac que j’ai eu la surprise de voir les premiers pétards illuminer le ciel. J’ai pu ainsi dans les meilleures conditions qui soient admirer la féerie des que j’étais éclairages tout en me balançant au milieu des rosiers enivrée des senteurs de l’été. Ca fait drôle !
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