vendredi, octobre 13, 2006

La belle famille





La belle famille de Didi m’a donc impressionnée
Le père que vous voyiez ici chercheur et inventeur de son état, 73 ans
Et la mère, 71 ans, ici à table avec moi se sont rencontrés à l’Université mais point question que malgré ses diplômes, elle travaille car elle allait élever les enfants, et ils en eurent six, et les élever au vrai sens du terme c'est-à-dire leur faire prendre de la hauteur. J’aime ce dicton qui dit qu’ « une mère n’est pas là pour vous soutenir parce qu’elle a fait en sorte que vous vous teniez debout tout seul »
Aujourd’hui leurs enfants (au moins ceux qui sont restés aux Philippines) habitent le compound c'est-à-dire le domaine familial que le père a agrandi petit à petit cet endroit où le patriarche a planté plus de 500 arbres ( il dit en avoir planté plus de 2000 en tout de puis ses 16 ans si l’on compte ceux plantés autour de la porcherie qu’avait son propre père.
Et qu’il dirige à son tour.
Comme il pense que ses enfants ont à payer les crédits de leurs maisons , a élever leur propres enfants et qu’il se soucie de leur bien être et comme l’idée du clan familial qu’on se doit de soutenir est très forte dans ce pays, la mère cuisine tous les week ends pour tous, enfants, petits enfants , nièces et neveux , frères et sœurs . Sans oublier les belles familles et leurs amis de passage. C’est ainsi que liée a Didi et à sa maman Linda je fus invitée matin midi et soir a un gigantesque buffet sous l’auvent où se tiennent toutes ces agapes hebdomadaires au milieu d’un jardin peu commun car le père s’occupe depuis 30 ans d’environ 300 bonsaïs !!!! Et autres plantes rares. Une autre vision de la vie philippine. Occupée par ailleurs je n’y pris finalement que deux trop copieux petits déjeuners.
La maman dit que dans sa famille, tout peut être dit, tout doit être dit parce que là où il y a une véritable écoute il y a une véritable compréhension, la où il y a une vraie compréhension il ne peut y avoir que de la compassion et que s’il y a de la compassion on ne peut que vouloir la croissance de l’autre et que la solution pour la permettre est toujours plus d’amour, plus d’amour, toujours et quoiqu’il advienne !




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