dimanche, décembre 28, 2008

L'argent

"De même que l'argent a été dans le passé l'instrument de l'égoïsme des hommes , ainsi doit il être maintenant l'instrument de leur bonne volonté...Il doit servir à l'établissement des justes relations humaines ...."


Cette phrase publiée au début du siècle dernier me semble toujours d'actualité .



La "crise" aura fait cette année que moins d'argent , dans mon entourage immédiat en tous les cas , aura été dépensé , gaspillé en nourriture , en cadeaux inutiles, en falbalas . Et ça pour moi c'est de l'or !

Puisse 2009 ancrer dans nos consciences à quel point l'amour de l'argent , la soif des gains, le désir exagéré du confort matériel , de l'accumulation de possessions , la volonté de puissance que l'argent procure, sont les racines de bien des maux . " Une meule attachée au cou ( et au c..) de l'humanité ".

Le premier Noël de notre Maria





La traditionnelle dînette, les puzzles en bois, une peluche encore

et quelques vêtements , pour notre petite princesse le Père Noël était passé dès 21 heures . Le grand frère et les cousins attendraient les 12 coups de minuit pour déballer leurs nouveaux trésors .

mercredi, décembre 24, 2008

Happy Xmas


"Love is the force that wipes away people fears and tears
Love is the magic that lives in peoples hearts and souls
Love is the answer to conflict and reaching shared goals !"


Happy Xmas to you all,

LOVE to YOU ALL

Profiter des fêtes de famille




Type d'outil: Communication
Forme: Technique
Suggéré par: Ressources en Développement ,
Retransmis par Véronique Héno , brillante internaute
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But:
Ranimer les relations éteintes.
Pour un grand nombre de personnes, les fêtes de famille sont un fardeau plus qu'un plaisir. Malgré le désir de s'amuser, on y vit souvent un profond ennui, une sombre solitude ou des colères plus ou moins retenues. Cet outil vise à fournir des suggestions qui permettront peut-être de sortir de ces impasses. L'ennui, la solitude et la frustration dont se nourrit la colère sont les conséquences inévitables du silence. C'est parce que nous ne disons pas les choses importantes aux personnes qui nous importent le plus que nous vivons ce sentiment d'isolement et d'être étranger envers elles. C'est parce que les émotions qui nous habitent sont immobilisées derrière un mur de silence (et souvent une indifférence qui n'est qu'apparente) que nous tombons dans l'ennui. C'est parce que nous n'arrivons pas à faire une place adéquate à nos frustrations importantes que nous en venons à devenir agressifs avec ceux qui nous sont chers. Les rencontres familiales traditionnelles sont une occasion remarquable de sortir du silence pour raviver nos relations avec les personnes qui nous importent le plus. La tradition veut qu'on y rencontre "la famille au complet" et qu'on y échange des souhaits et des cadeaux. Si on veut en profiter, ces coutumes peuvent servir de prétexte pour faire des pas importants qu'il serait plus difficile de faire en temps normal. Il ne s'agit pas d'entreprendre une longue séance de "lavage de linge sale en famille", ni de se "décharger le coeur" de tout ce qu'on a toléré en silence depuis des années. Il s'agit plutôt de retrouver, au centre de soi, la vérité non dite qui ouvrira la porte au renouvellement du lien. Une fois ce besoin identifié, il s'agit de lui faire une place satisfaisante qui tienne compte de l'ensemble de la situation: mes désirs et mes limites, la personnalité de l'autre, les autres personnes qui sont sur place, etc.
Quelques exemples: Une carte de souhaits où on exprime notre désir de rapprochement à la personne dont on se trouve plus loin qu'on le voudrait. Pour accompagner un cadeau: un petit mot bien choisi où on exprime l'admiration, l'estime ou la reconnaissance qu'on dissimule habituellement. Ajouter un mot qui traduit bien nos sentiments à un geste rituel comme l'accolade. Dans les échanges de souhaits: proposer, à la personne avec laquelle on a un vieux conflit, une rencontre spéciale pour tenter de le résoudre enfin. Laisser voir sa fierté ou sa joie aux personnes dont l'estime nous importe le plus. Porter un toast à quelqu'un pour lui manifester publiquement un sentiment réel et important.
Comment procéder ?
A: Préparation (à l'avance, au moins la veille)
Identifier ce qui a le plus d'importance dans notre relation actuelle avec chaque personne.
Pour chaque personne, cerner le besoin qui est en cause: ce qu'on voudrait, ce qui nous manque, ce qu'on espère.
Formuler par écrit ce qu'on aurait à dire sur la question à la personne concernée.
Vérifier s'il s'agit d'un reproche ou d'une attaque .
Si oui: reformuler d'une façon qui traduise mieux notre besoin sans se cacher sous un reproche, sans se dissimuler derrière une agression .
Vérifier si nous sommes prêt à assumer cette expression.
Il est normal de trouver qu'il y a un risque, que c'est compromettant, qu'on pourrait être ému ou émouvoir: l'important est d'être prêt à vivre avec ce risque et les réactions.
Choisir la façon d'exprimer ce message. Est-ce que je veux le dire de vive voix et profiter du moment spécial que cela créera entre nous?
Est-ce que je préfère le laisser discrètement par écrit et nous donner à tous deux un peu plus de temps d'apprivoisement?
Peu importe la méthode choisie, pourvu qu'elle respecte à la fois ce que je veux exprimer et les deux personnes impliquées.

B: Exécution
Décider quel est le moment le plus opportun. Veillez à ête SOBRE!
Passer à l'action. Une fois la décision bien prise, il s'agit de la suivre.
Ce ne sera pas plus facile ni moins nécessaire dans un an!
Joyeux Noël !
Heureuses retrouvailles !

jeudi, décembre 18, 2008

Ma mort






Vraiment rien ne me paraît plus enviable, plus joyeux que cette marche vers la Porte de la vraie Vie . Que cet élan vers plus de Lumière . Que cette ascension vers plus d'Amour . D'abord on quitte la sombre vallée .



Il suffit de lever les yeux vers le haut , de se focaliser dedans à l'intérieur entre les 2 sourcils. La haut dans le grand bleu , un arc à peine visible sert de goal, de but . C'est que c'est le chemin le mieux protégé .




Ensuite Il suffit de passer entre les deux piliers , d' attraper une couleur , la sienne de préférence pour ne plus jamais s'égarer .










Très vite on en arrive un déluge de lumière, de compassion , de compréhension . A l'illumination peut être . On en est tout douché de bonheur . Rafraîchi à vie ! Alors on peut se retourner . L'individualité n'est pas perdue . On peut regarder le mirage. On entend les clameurs qui montent : "Il est mort" "Elle est morte". Il n'y a rien à dire . Tant que le jeu de la conscience n'est pas compris , on en rit !





Après on participe . Comme si le Soleil ne se couchait pas uniquement pour se lever ailleurs ! Comme si l'identité ne demeurait pas à jamais. Un soleil est un soleil . Une âme aussi ! Oh comme j'aime être morte .... M'abstraire ....Etre LIBRE.

Tanta s'en est allée


Tanta : la tante basquaise (prononcez Tiantia ), née le 21 décembre 1910 à St Jean Pied de Port d'une Virginie et d'un Bernard , s'en est allée à la veille de ses 98 ans . Elle avait exercée le beau métier de sage- femme Quand je lui disais "Tiantia , que vous avez de beaux yeux " elle me disait qu'ils "avaient été délavés par les larmes jusqu'à en devenir verts pâles".

Élégante , coiffée et parfumée, elle vivait depuis un an déjà chez Anne Marie, sa nièce qui l'aimait de tous temps comme on aime une Maman . Venue de Cannes elle a eu à Paris de bien beaux jours, gâtée et cajolée par Anne Marie et sa famille , récemment accompagnée jour et nuit par d'affectueuses et attentives nounous. Je l'ai vue quelques heures après son envol et elle n'avait certes pas l'air d'une vieille dame sur son lit d'apparat Elle ressemblait plutôt à quelque voyageuse paisiblement endormie dans la salle d'embarquement vers un monde plus clément . D'ailleurs dès demain elle part pour l'Italie où elle sera inhumée samedi . " Mon mari est venu me chercher , disait-elle hier matin : je vais le suivre . " Bonne initiative , Tanta. Il y avait des années qu'elle attendait de le retrouver son fier italien , son beau Marcel . Il a eu une riche idée de l'inviter à transiter pour son anniversaire . Je les guetterai dimanche soir à la pointe de l'hiver . A eux la plus longue nuit de l'année . Une nuit de retrouvailles dans les étincelants secrets de l' ombre, bien à l'abri du voile qui sépare nos deux mondes .


Anne Marie's beloved aunt died peacefully on the 17th after breakfast . She was going to be 98 on sunday . She said : " My husband is here to fetch me , I am going to follow him . " Then she left . She was so beautiful ! Just as if she was taking the fastest route for the most wonderful trip ! Have a great time Tiantia on the other side of the veil . We will keep in our grateful hearts your kindness and the wonderdul color of your eyes . " I cried so so much, would you say , that is why they are such a pale blue " Be happy . We all loved you.

mardi, décembre 16, 2008

Délices dans l'avallé !







Prenez une soirée d'anniversaire , une mère conviée à dîner par un fils reconnaissant et généreux au point d'inviter aussi la vieille amie d'école et vous nous retrouvez Anne Marie, Jean Philippe et moi à La Braisière au 54 de la rue Cardinet , Paris 17ème pour un dîner fort raffiné . Le chef Jacques Faussat y concocte un menu difficile à égaler . Nous nous sommes contentés , après une verrine d'un velouté de potimaron aux feuilles de genièvres rôties, d'un régal de homard à la mangue enrobé de choux vert suivi pour ma part d'un rognon de veau sur fond de racines d'hiver . Je ne vous parle même pas de la délicatesse des desserts, ni du velouté d'un Madiran voluptueux , ni de la pétillance du champagne rosé et encore moins de la Reine-Claude à l'eau de vie qui couronna nos agapes . Tout était succulent . Si vous avez quelque chose à fêter ou à vous faire pardonner, si vous avez du chagrin ou tout simplement une idée , n'hésitez pas à y aller pour célébrer, vous faire chouchouter, consoler ou pour vous laisser inspiré car vraiment c'est du grand art .

Les choeurs de Nadia Boulanger

Impeccable, cravaté, notre joyeux luron s'en est donné à coeur joie et que ce soit en anglais , en français ou en allemand , a , avec ses camarades , réjoui tous ceux venus nombreux, applaudir la belle chorale du
conservatoire du 9ème qui se produisait en l'église Notre Dame de Lorette . C'était touchant de voir ces enfants et adolescents tous du même quartier et de mesurer la discipline et le travail régulier qu'un tel résutat exige. Corelli, Bach,Vivaldi . Le Stabat Mater de Pergolèse en duo ( Anne Constantin soprano et l'alto Gaëtan Freund ) fut pour moi un moment de grande émotion.

"It was down by Sally Gardens
My love and I did meet
She passed by the Sally Gardens
With little Snow White feet
She bid me take love easy
As the leaves grow up on the trees
But I was young and foolish
And with her didn't agree........"
was singing Némo with his fellows students from the " Conservatoire de Musique du 9ème arrondissement " The annual Christmas concert was given in a crowded church near by : Notre Dame de Lorette .

jeudi, décembre 11, 2008

Julien , Anaïs et Tristan

Pour ceux qui les connaissent je n'ai pu m'empêcher de couper/coller cette photo de mon neveu Julien sur une plage de Libreville avec ses deux petits pendant que sa jolie jeune femme lui habille de chair un troisième enfant à venir au printemps . Allez visiter leur blog sympa :
http://gabao.canalblog.com . Vous y trouverez de bien belles photos .

mercredi, décembre 10, 2008

"Le sourire est son arme"


"Il a conquis les coeurs en son pays.
Il a suscité la sympathie, l'estime et l'admiration partout dans le monde.
Il a marché aux côtés du pape dans les rues d'Assise lors de la rencontre des religions, en 1986. C'était alors les deux hommes vivants les plus célèbres de la planète. Jean-Paul II s'en est allé, le dalaï-lama, à 73 ans, continue son combat pour l'homme et pour la liberté. "(François Régis-Hutin)

dimanche, novembre 30, 2008

SI j'étais Dieu




Si j'étais Dieu
En bout de ligne, cette affable journaliste d'un mensuel féminin m'explique qu'il s'agit de répondre à la question : " Si vous étiez Dieu qu'est-ce que vous changeriez dans le monde? ".
Je comprends qu'il s'agit d'un jeu : jouer à être Dieu, mais cette question suscite malgré tout chez moi une réaction telle que ma réponse, je le crains bien, n'intéressera pas les lectrices de son magazine.
Comme elle insiste, je lui dis :
– Si j'étais Dieu, je ne changerais strictement rien à ce qui est! Le monde est parfait tel qu'il est...

A son silence, je devine son étonnement. Je m'explique :
– Tout dépend précisément de l'idée que l'on se fait de l'objet de la création. Quant à moi, j'en suis venu à penser que cet objet est l'éveil de la conscience. Et plus je prends de l'âge, plus je suis convaincu que non seulement tel est l'objet de la création mais que les conditions qui nous sont faites favorisent cet éveil. Les conditions, c'est-à-dire les difficultés, les épreuves... De même que notre incompréhension, notre incrédulité devant les difficultés et les épreuves, qui ajoute encore à la souffrance. Sans compter que, au fur et à mesure que la conscience s'éveille un peu plus, nous devons faire face à de nouvelles difficultés, à de nouvelles épreuves qui ébranlent nos convictions! De sorte qu'à chaque étape du cheminement, il faut reprendre le raisonnement depuis le début afin de se convaincre à nouveau que la souffrance est le principal moteur de l'éveil de la conscience.
Il y en a d'autres, c'est sûr, comme par exemple la beauté – de certains êtres, de la nature, d'œuvres d'art – de même que les vertus telles que le courage, la patience, la justice, la générosité, la compassion... Or, la souffrance, demeure quoiqu'on dise le principal moteur de l'éveil précisément parce qu'elle fournit les occasions d'exercer la plupart de ces vertus. Ultimement ,la démarche vise à nous ramener à la Conscience, à l'Être véritable. Comme le dit Alan Watts : " Nous sommes les fenêtres par lesquelles Dieu se regarde revenir à Lui! ".
Je ne crois pas pour autant qu'il faille susciter volontairement des occasions de souffrir. Inutile d'en rajouter au lot qui nous fut dévolu à la naissance, ou plutôt : avant de naître, puisque la naissance elle-même est souffrance. Bien que je constate que la plupart des êtres humains contribuent pour une large part à leur souffrance. Dans l'ensemble, il faut bien le dire, nous sommes peu doués pour le bonheur. La souffrance associé au destin de chacun représente la part qu'il doit personnellement assumer. Mais inutile d'en rajouter : " A chaque jour suffit sa peine... "
"Le jour est levé. Il faut le vivre."Paul Valéry
Ce que j'en dis ne suggère donc pas de rechercher la souffrance et l'augmenter mais, au contraire, de la diminuer! Cet énoncé peut sembler contradictoire : Si la souffrance constitue le principal moyen d'élever la conscience pourquoi souhaiterions-nous la diminuer? Pour préciser ma pensée, je dirais que ce n'est pas tant la souffrance qui est le principal moyen d'élever la conscience que la compréhension à laquelle elle donne lieu. La compréhension des lois qui régissent l'Univers. Aussi longtemps qu'on refuse la souffrance cette compréhension nous échappe. Mais sitôt qu'on accepte la souffrance pour ce qu'elle est, la compréhension s'étend et la conscience s'élève.
Je dirais même qu'il est souhaitable d'échapper le plus possible à la souffrance. Non pas en la fuyant, ce qui a toujours pour effet de la rendre plus pénible encore, mais en comprenant le sens de la fonction qu'elle remplit dans nos vies. La compréhension qui découle de l'expérience et de l'étude permet aussi de grandir et contribue aussi à élever la conscience. Si on veut atténuer la souffrance, on a donc tout intérêt à augmenter sa compréhension du sens de la vie. C'est-à-dire rendre la souffrance un peu moins nécessaire. Et de moins en moins nécessaire. Et même, éventuellement, plus du tout nécessaire.
Ces propos ne sont pas pessimistes. Ils invitent simplement à considérer l'expérience de la vie pour ce qu'elle est et à se libérer le plus possible de l'idée que l'on se fait de ce qu'elle pourrait être, ou devrait être... Partir de ce qui est, c'est toujours plus sûr. Faute de quoi on vit de fabuleux espoirs qui entretiennent la souffrance en nous faisant percevoir la vie à partir d'un manque, d'un gouffre, de tout ce qui n'est pas.
Récemment, un ami et moi, nous avions un plaisir fou à débattre de cette question. Dans un éclat de rire je lui disais :
– J'ai fini par découvrir le sens de l'expérience humaine, la structure même de la vie!
Devant son air dubitatif, je précise : – On passe la moitié de la vie à se faire un ego fort et l'autre moitié... à le défaire. Et pour nous aider dans cette entreprise, il y a la maladie et la vieillesse... Et si, malgré tout, l'ego résiste, eh bien il y a la mort!
Voilà ce que j'ai cru que je ne pouvais pas ou ne devrais pas communiquer dans un magazine, même dans le cadre d'un jeu qui consiste à se prendre pour l'Autre.

Jacques Languirand Chronique parue dans le Guide Ressources,Vol. 13, N° 01, septembre 1997 , transmis par Véro Héno en ce denier jour de novembre.

samedi, novembre 29, 2008

La vue de là- haut
















C'est la vue de la haut . Depuis le 4ème étage . Le Carrefour du carrefour . Emma qui vient de traverser , qui court chercher du pain , qui ramènera le bois pour le feu du soir dans la cheminée .Emma qui redescend, qui fait les courses, qui paie les courses, qui gagne les courses . Et moi qui la regarde et qui me demande où en courant s'en va l'Humanité qui pourtant a tant et tant à faire ! Les chagrins pèsent encore plus lourds que les caddies . Du haut du 4ème étage je contemple ma vie si simple alors qu'en bas tout semble si complexe . C'est comme être dans le monde sans faire partie du monde. Regarder sans être absorbée. Peut être que ça vient du fait que je ne fais presque plus rien , que je me contente d'être ....contente. Je respecte la vie d'en bas , cette même vie qui est là quand je suis loin, qui sera encore là lorsque je m'en irai. Pour nous les vieux , les presque morts forcement le chagrin est devenu dérisoire , les soucis , des péripéties, la crise , salutaire. Pour nous , tout est bien .

Et Bobin bis pour ma Stèphie

" Ne rien croire , ne rien attendre, espérer que quelque chose , un jour arrive ....... Tu sais si bien le faire

"C'est toujours l'amour en nous qui est blessé , c'est toujours de l'amour que nous souffrons même quand nous croyons ne souffrir de rien ."

Tu sais si bien le dire

N'est ce pas à dire que nous oublions que nous en sommes pétris ? Ne l'oublie pas , toi , la tant espérée . C'est ainsi que ton coeur aussi " tiendra sans craquelure "

Bobin


J'ai tout le temps de lire et quand je veux voyager loin je lis Bobin : " Je suis fou
de pureté , écrit-il dans l'Inespérée. Je suis fou de cette pureté qui n'a rien à voir avec une morale , qui est la vie dans son atome élémentaire , le fait simple et pauvre d'être pour chacun au bord des eaux de sa mort noire et d'y attendre seul, infiniment seul, éternellement seul. La pureté est la matière la plus répandue sur la terre . Elle est comme un chien . Chaque fois que nous nous reposons sur rien que sur notre coeur vide , elle revient s'asseoir à nos pieds , nous tenir compagnie .

J'ai souvent cette sensation forte de frôler la pureté intérieure quand je croise le regard de Stéphane et j'ai alors envie de lui dire , comme ce merveilleux C.Bobin sait si bien le faire :
"Allez va, va petit bateau chahuté par les vagues, va délivrer ta cargaison de lumières "

Maria a 17 mois






Et heureusement elle n'en est pas là ! Elle a un tas d'autres jeux et apprécie de découvrir ses cousins . Elle parle beaucoup et sait fort bien réclamer ce qu'elle souhaite . Nous ne résistons pas à ses " Pain " surtout quand elle se frotte en même temps l'estomac de plaisir d'avance ! Un bonheur .




Maria now 17 months has other games
, loves to see her cousins and knows quite well how to ask what she likes or wants . It is nice to have the opportunity to watch her grow for a while

Et moi à Paris

Je joue à la granny, incapable de rivaliser le plus souvent avec la fascination qu'exercent sur ses petits enfants toutes sortes de jeux vidéos .

J'oscille entre admiration et exaspération , entre compréhension frustration ...Étonnée de tout ce qu'ils peuvent inventer et imaginer, ulcérée de les voir préférer de loin une autre partie de game-boy à n'importe quelle promenade proposée. Heureusement nous restent les chansons, le dessin, les moments de lecture tranquille pour réconcilier nos deux générations .

Les Bossé en Afrique


Elisabeth et Jean michel que je viens de voir et d'entendre sur Skype sont heureux comme tout en famille en Afrique , à Libreville , d'autant qu'ils viennent d'apprendre que la famille s'agrandira à nouveau en juin . Je sens que la mamie blanche s'installe au centre !
My sister in Africa , very happy indeed visiting her family . June 2009: the 2 grand children will be 3!!!!Congratulations granny !

vendredi, novembre 21, 2008

La route est à nouveau coupée

Des condamnations d'étudiants et d'opposants à des peines allant de six ans et demi à douze ans et demi d'emprisonnement ont encore été annoncées, lundi 17 novembre, à Rangoun par la Ligne nationale pour la démocratie (LND), le parti d'Aung San Suu Kyi, Prix Nobel de la paix assignée à résidence. La sévérité des sentences prononcées les 10 et 11 novembre - vingt ans de prison pour un jeune blogueur, 65 ans de détention pour plusieurs militants - a surpris plus d'un observateur, six semaines après la libération d'une dizaine d'opposants à la faveur de l'amnistie de 9 000 détenus de droit commun.

Cette répression accrue montre le peu de cas que fait la junte birmane de l'opinion internationale et révèle un peu plus clairement une stratégie "assez fine"... Les dix opposants libérés, parmi lesquels U Win Tin, l'un des anciens dirigeants de la LND, emprisonné depuis dix-neuf ans, l'ont été le 23 septembre, soit cinq jours avant la réunion à New York, en marge de l'Assemblée générale de l'ONU, du groupe ad hoc sur Myanmar rassemblant 14 pays et l'Union européenne, dont certains ont salué cette mesure positive. En réalité, la stratégie des généraux birmans est de libérer une poignée d'opposants qui, en raison de leur âge (U Win Tin a 79 ans et une très mauvaise santé) et de leur isolement (ils sont placés sous étroite surveillance) sont inoffensifs, d'autant plus que les jeunes militants sur lesquels ils pourraient s'appuyer sont, eux, envoyés en prison - et pour longtemps. Les organisations de défense des droits de l'homme estiment à 2 000 environ le nombre de prisonniers politiques en Birmanie. "Le régime veut s'assurer que les quelque 1 500 personnes capables de semer le trouble en Birmanie sont hors d'état de nuire, derrière les barreaux, estime un expert qui se rend régulièrement en Birmanie. Après ça, on peut libérer les vieux, voire même Aung San Suu Kyi : que peuvent-ils faire sans troupes ?" ( article du Monde )


Les voiles du Seigneur



Une religieuse sur la plage d'Etel un soir d'été .
Le visage tendu vers le ciel , elle surveille le cerf volant . Un rendez vous avec la mer. L'amour , la Joie .

Last summer on a beach in Brittany , a nun is playing joyfully with a skite .

mercredi, novembre 19, 2008

A Puzzled wednesday












Némo loves puzzles . To day was the day where he made 4 of them in a raw !



50 pièces 80 pièces , 100 pièces quand Némo commence rien ne l'arrête ! Il est le roi du puzzle .

Tristan L'Africain


Voilà d'ailleurs Tristan qui fait déjà partie de la troupe réputée de son grand père le chanteur Vikos .
And by the way here is Tristan already a dancer in his other grand father's troop !He will be 5 mid december . What a change of life !

mardi, novembre 18, 2008

Joie grand-parentale


Jean Michel et Elisabeth sur Skype en train de parler à leurs petits enfants , Anaïs et Tristan, qui vivent au Gabon depuis août avec leurs parents Ines et Julien .Ils vont aller les voir et passer 6 semaines à Libreville autour de Noël .

Jean Michel and his wife Elisabeth , my sister, speaking through Skype with their grand children, Tristan and AnaÏs , who now live in Gabon . A grand parents 's delight , this Skype !!!
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India - Népal- China -Tibet

Bombay , Mumbai , là où les amis m'attendent , là où je devais porter mes pas en cette fin d'automne s'éloigne à l'horizon d'un printemps précoce . Avec mes amis Népalais de Clifden j'y étais déjà presque pourtant ! Je ne partirai pas comme je l'avais prévu . J'attendrai sagement en France probablement , le dernier tiers de janvier pour m'envoler . Plusieurs motifs à cette remise en question: je peux aider à Paris Emmanuelle qui souvent a à travailler tard, je peux accompagner le déménagement de Marine qui se fera en décembre, je peux passer Noël avec mes parents peut être Mais surtout je dois animer un séminaire à Paris mi janvier et aurais dû rentrer avant pour le préparer . Alors je me suis interrogée sur la justesse de l'aller retour pour 6 semaines pour me dire qu'énergétiquement je préférais ne pas couper la dynamique de ce voyage prévu et attendu en Inde Népal Chine et Tibet . Aussi il se fera d'une seule traite en 2009 . Et si en attendant je peux ici être utile à mes petits : tout est bien .


Mumbai ! That is where I should walk today and instead I am in Paris and will remain there probably for the 2 months to come as I can help at home Emmanuelle very busy with work this winter , can help Marine who will be moving house in a month , surprise my parents by offering them to be near by for Xmas . As I have a seminar to lead in Paris in Jan. I was not sure it was wise to cut the trip in 2 different parts and so I decided to porspone the departure until after the seminar . Meanwhile I see that everyone is quite happy to see me fool around . Especially the grand children . So all is well! My only indian trip this year will be visiting my Nepalese Irish friends I love so much !